Des Histoires.
Encore, des Histoires.
Tu vas me dire : «Fille, t’as un Blog culturel, lâche avec tes Histoires!»
Mais il y a des moments dans la vie, où notre culture, c’est notre vie. J’en suis rendue à ce moment, dans ma vie. Ma vie, c’est un peu comme une série. Un mixte entre Grey’s anatomy, The Walking Dead et des envies de devenir Walter White, dans Breaking Bad. Bref, tu mets Podz et Claude Legault sur le projet et ma vie devient une vraie série-télé.
Le tout a débuté il y a 6 ans. Un mélange d’indépendance et de fierté. Je me suis donc envolée dans l’aventure de partir en appartement, avec une bonne amie de l’époque. Nous étions jeunes, insouciantes, arrogantes et un brin volages. On croyait tout connaître de la vie et on se pensait très nice. Nous sommes revenues d’un road trip de deux semaines aux Etats-Unis, où nous avions visité tous les états qui contenaient des musées dignes de notre côté nice. À notre retour, il ne suffit que de quelques mois et nous avions les clefs d’un petit appartement dans le Vieux Sainte-Thérèse. Après des heures de peinture, notre nid avait moins l’air d’une dompe. Ou du moins, il avait l’air d’une dompe trop colorée.
Il y en a eu des partys dans cet appartement. Des Maudites d’Unibroue, buent à profusion. Des foies démolis. Des pleurs, des rires, des soirées à modifier le monde en fumant de la shisha, des baises, des cries, de la haine, de la joie. Puis, un 24 décembre, notre dompe d’appartement, décidât que le plafond, se transformerait en plancher. Une dizaine de pompiers plus tard, j’avais un appartement sans plafond, où il faisait frette qu’El Christ pour 200$ d’hydro et 376$ de loyer par mois. Après cette soirée désastreuse, nos sous-traitants de propriétaires ont eu l’amabilité de nous loger dans un Hôtel durant quelques mois. Indépendance et intimité, étaient des mots qui avaient disparus de notre vocabulaire.
Puis, quelques temps après cette mésaventure, j’allais joindre des amies d’enfance à Saint-Jérôme. Une période de transition pour nous toutes. Une maison pour une, une nouvelle étape dans la vie pour ma meilleure amie et un retour à l’école pour moi. Du vin, trop de vin et un besoin de changer ma voiture de place, m’amena à la situation suivante.
Quand tu es saoul et que tu es dans ta voiture, généralement, tu penses même plus à la changer de place. Sinon, l’idée de la changer de place, c’est surtout pour l’amener à une autre destination : Chez toi. Dans mon cas, à l’hôtel. Ce fût après une bonne heure de route totalement floue, que je me suis fait arrêté par la police, en état d’ébriété.
Pas. Une. Bonne. Idée.
Comme tous bons policiers, ils ont eut la gentillesse de lire mes droits. Et ma réponse fut : « Pas nécessaire de lire mes droits, j’écoute les C.S.I. »
Pas. Une. Bonne. Idée.
Une fois au poste (soit-dit-en-passant peint couleur «pêche»), j’ai eu l’intelligence de leur proposer de peinturer le poste en un joli bleu gris, en échange de ma libération. Le tout, peint à mes frais.
Mon charisme n’a pas gagné.
Après une nuit à dire des niaiseries, à aider un policier à faire des empreintes digitales comme un pro, à lire des passages de mon livre La fille du pasteur, un taxi et un autobus plus tard, j’étais de retour à l’hôtel.
J’étais devenue une fille sans logis fixe et sans permis. Le peu qui restait de ma fierté, m’amena à ne rien avouer à mes parents. Parce qu’à l’époque, à mes yeux, mes parents étaient un peu comme Lucifer, avec les habits d’un Moine.
C’est après 6 ans à avoir fait l’autruche que je réalise que ma fierté ne m’a pas mené bien loin. Par contre, mes parents, eux, m’ont amenés à réaliser qu’il n’est jamais trop tard pour reprendre sa vie en main. Et c’est grâce à ma famille, leur écoute, leur gentillesse, leur support et leur moralité que je détestais tant, qu'à présent, j’ai envie d’aller plus loin.
Encore, des Histoires.
Tu vas me dire : «Fille, t’as un Blog culturel, lâche avec tes Histoires!»
Mais il y a des moments dans la vie, où notre culture, c’est notre vie. J’en suis rendue à ce moment, dans ma vie. Ma vie, c’est un peu comme une série. Un mixte entre Grey’s anatomy, The Walking Dead et des envies de devenir Walter White, dans Breaking Bad. Bref, tu mets Podz et Claude Legault sur le projet et ma vie devient une vraie série-télé.
Le tout a débuté il y a 6 ans. Un mélange d’indépendance et de fierté. Je me suis donc envolée dans l’aventure de partir en appartement, avec une bonne amie de l’époque. Nous étions jeunes, insouciantes, arrogantes et un brin volages. On croyait tout connaître de la vie et on se pensait très nice. Nous sommes revenues d’un road trip de deux semaines aux Etats-Unis, où nous avions visité tous les états qui contenaient des musées dignes de notre côté nice. À notre retour, il ne suffit que de quelques mois et nous avions les clefs d’un petit appartement dans le Vieux Sainte-Thérèse. Après des heures de peinture, notre nid avait moins l’air d’une dompe. Ou du moins, il avait l’air d’une dompe trop colorée.
Il y en a eu des partys dans cet appartement. Des Maudites d’Unibroue, buent à profusion. Des foies démolis. Des pleurs, des rires, des soirées à modifier le monde en fumant de la shisha, des baises, des cries, de la haine, de la joie. Puis, un 24 décembre, notre dompe d’appartement, décidât que le plafond, se transformerait en plancher. Une dizaine de pompiers plus tard, j’avais un appartement sans plafond, où il faisait frette qu’El Christ pour 200$ d’hydro et 376$ de loyer par mois. Après cette soirée désastreuse, nos sous-traitants de propriétaires ont eu l’amabilité de nous loger dans un Hôtel durant quelques mois. Indépendance et intimité, étaient des mots qui avaient disparus de notre vocabulaire.
Puis, quelques temps après cette mésaventure, j’allais joindre des amies d’enfance à Saint-Jérôme. Une période de transition pour nous toutes. Une maison pour une, une nouvelle étape dans la vie pour ma meilleure amie et un retour à l’école pour moi. Du vin, trop de vin et un besoin de changer ma voiture de place, m’amena à la situation suivante.
Quand tu es saoul et que tu es dans ta voiture, généralement, tu penses même plus à la changer de place. Sinon, l’idée de la changer de place, c’est surtout pour l’amener à une autre destination : Chez toi. Dans mon cas, à l’hôtel. Ce fût après une bonne heure de route totalement floue, que je me suis fait arrêté par la police, en état d’ébriété.
Pas. Une. Bonne. Idée.
Comme tous bons policiers, ils ont eut la gentillesse de lire mes droits. Et ma réponse fut : « Pas nécessaire de lire mes droits, j’écoute les C.S.I. »
Pas. Une. Bonne. Idée.
Une fois au poste (soit-dit-en-passant peint couleur «pêche»), j’ai eu l’intelligence de leur proposer de peinturer le poste en un joli bleu gris, en échange de ma libération. Le tout, peint à mes frais.
Mon charisme n’a pas gagné.
Après une nuit à dire des niaiseries, à aider un policier à faire des empreintes digitales comme un pro, à lire des passages de mon livre La fille du pasteur, un taxi et un autobus plus tard, j’étais de retour à l’hôtel.
J’étais devenue une fille sans logis fixe et sans permis. Le peu qui restait de ma fierté, m’amena à ne rien avouer à mes parents. Parce qu’à l’époque, à mes yeux, mes parents étaient un peu comme Lucifer, avec les habits d’un Moine.
C’est après 6 ans à avoir fait l’autruche que je réalise que ma fierté ne m’a pas mené bien loin. Par contre, mes parents, eux, m’ont amenés à réaliser qu’il n’est jamais trop tard pour reprendre sa vie en main. Et c’est grâce à ma famille, leur écoute, leur gentillesse, leur support et leur moralité que je détestais tant, qu'à présent, j’ai envie d’aller plus loin.