Alors c’est un beau samedi de Festival ; au St-Henri, sur Emery, que tu rencontres ce beau barbu qui carbure à la passion. Dans l’temps, il était intimidant avec ses grands yeux bleus. Il ne parlait pas beaucoup, mais ses yeux jasaient énormément. Mais à présent, tu captes la sagesse dans son regard. Et même s’il est devenu un résident de la grande citadine, ça ne l’empêche pas d’avoir le cœur bien encré à Blainville. Parce que la banlieue est l’une de ses inspirations. De plus, il affirme qu’elle a le pouvoir.
La Banlieue, la jeunesse ainsi que nos charmants Baby Boomers.
La belle banlieue propre; parce que la proposition culturelle est moins grande. La jeunesse, parce qu’elle est toujours sur le Web, dans la fiction, de même que dans les soirées éphémères. Malgré leurs tourments, leurs difficultés, leurs besoins de fuir dans ces exutoires qu’est l’alcool et la drogue ; la jeunesse, sont avant toutes choses des p’tits êtres humains remplient de vie qui laissent place à l’espoir. Puis, il y a les Baby Boomers. Car ils sont toujours branchés sur la télévision. N’empêche que pour un jeune cinéaste, ce sont des clientèles qui lui relèvent de l’espoir, mais aussi des défis.
Notre homme a un projet cinématographique sur lequel son équipe et lui, travaillent depuis 3 ans. Viaduc. Un film qui fait référence à notre relève et son art. À travers Viaduc, il place le spectateur dans la vie d’un jeune graffeur ainsi que ses difficultés. Et c’est grâce à la C.A.Q. et SODEQ, que le 15 septembre, Monsieur Laliberté & Co. seront sur le tournage de ce film. Ils auront même l’autoroute 13 juste pour eux. Tu peux avoir plus d’information sur le film à venir. Et c’est grâce à ce lien, juste ICI : https://www.facebook.com/viaducfilm.
Dans son baluchon, Patrice traine La Boite à Malle. Une Web série sur lequel il a travaillé avec notre grand ténébreux, Gabriel D’Almeida Freitas, que tu peux retrouver dans la section « Des Images ». Et qui dort à travers les articles de notre deuxième publication. Aussi, Le Cycle des moteurs, film signé Laliberté, qui est actuellement sur Tou.Tv et qui sera en projection au Festival Fantasia. Sans oublier qu’il travaille sur des projets tels que BLV Bandits, une série qu’il aimerait projeter en Bloc comme sur la plateforme Netflix. Tu peux suivre le développement de BLV Bandits, ICI : https://www.facebook.com/blvbandits.
Aussi, il nous parle des difficultés en tant que jeune réalisateur au Québec. Parce qu’il y a plus d’attente après l’envoie d’un scénario, que de réponses. Alors il faut écrire. Et réappliquer. Participer à des concours. Écrire. Encore. Et encore. Il faut avoir l’estomac qui est fait fort. S’accrocher. Être passionné. Et c’est le cas de Patrice. C’est en marchant à travers le Festival de Jazz, qu’il te dit qu’une réponse venant de la SODEQ prend généralement 4 mois.
Mais malgré tous ses projets sur lesquels il travail, notre petit soldat fait maintenant parti de l’équipe de la compagnie du nom de Paradoxe. Compagnie pour qui il se voit heureux de faire parti. Parce qu’il peut conjuguer ses projets personnels avec le travail. Puisque Paradoxe focus sur l’émergence des arts. T’sais quand la vie te mène à de belles trouvailles. Ça, ici, c’est le site : http://paradoxe.ca/
Bref,
Ça. Fait. Changement. Des. Bars.
N’empêche que les bars, c’est aussi une inspiration pour notre gaillard. Parce qu’il connaît ça. Parce qu’il a déjà travaillé dans ce domaine. Longtemps.
Sinon, Patrice, qu’est-ce qui t’anime autant à travers la réalisation et l’univers photographique ?
« C’est de raconter des histoire. Faire vivre des moments. Des bribes de vies. Faire pleurer, rire, surprendre, réfléchir. »
Et où te vois-tu dans 6 mois, grand passionné ?
« Dans le film Strange Days. Pour vous faire vivre une grande mise en abîme. Parce qu’on est rendu là. »
Qui sait, c’est peut-être avec Patrice Laliberté qu’on va vivre à travers un film de Science Fiction, réalisé en 1995; ici, au Québec.
Moi, j’veux être Juliette Lewis, Patrice.
Et toi, es-tu prêt à ça ?