« Boyhood », est au départ un défi du réalisateur Richard Linklater, qui a pris le pari fou de filmer à intervalles réguliers (tous les deux ans), le même groupe d’acteurs et ce, pendant 12 ans. Ce qui confère au film une fluidité et une harmonie alors encore impossible au cinéma. On s’attache à tous les personnages comme s’ils faisaient partie de notre entourage proche et qu’on avait grandi avec eux. Techniquement le film est irréprochable, et nous offre une leçon de cinéma avec, comme faire valoir «simply is the best».
L’image et la photographie sont belles, tout est réalisé avec du gout et rien n’est en trop. Un peu comme si un réalisateur décidait de filmer sans artifice. La subtilité et la manière sans cesse renouvelées pour passer d’une étape de vie à une autre sont toujours délectables.
La narration et les plans sont purs et tellement intelligents.
Pourtant d’une durée de 2h40, on ne s’ennuie pas une seule seconde, et le plaisir de suivre ce film est permanent. Cette œuvre filmographique est une vraie belle expérience que seule les salles obscures peuvent nous offrir. Et qui, à coup sur, marquera l’histoire du cinéma d’une bien belle empreinte. Ça ne sera pas chose aisée de faire mieux pour les prochaines sorties cette année.
«Boyhood» est, pour le moment avec «Her», ce qu’on a vu de mieux. Vous savez ce genre de film où le début est cool et prometteur et la fin absolument parfaite. Et où, tout du long, vous avez ce petit sourire discret et la larme à l’oeil sans vraiment savoir pourquoi.
«Boyhood» nous montre et nous offre l’émotion la plus pure et universelle qui soit: la vie tout simplement…
Article : Anthony Naulleau
Pourtant d’une durée de 2h40, on ne s’ennuie pas une seule seconde, et le plaisir de suivre ce film est permanent. Cette œuvre filmographique est une vraie belle expérience que seule les salles obscures peuvent nous offrir. Et qui, à coup sur, marquera l’histoire du cinéma d’une bien belle empreinte. Ça ne sera pas chose aisée de faire mieux pour les prochaines sorties cette année.
«Boyhood» est, pour le moment avec «Her», ce qu’on a vu de mieux. Vous savez ce genre de film où le début est cool et prometteur et la fin absolument parfaite. Et où, tout du long, vous avez ce petit sourire discret et la larme à l’oeil sans vraiment savoir pourquoi.
«Boyhood» nous montre et nous offre l’émotion la plus pure et universelle qui soit: la vie tout simplement…
Article : Anthony Naulleau