Assis à La Petite cuillère, tu l’attends sans trop savoir à quoi tu vas faire face. Mais tu l’as vue dans la Web série La Boîte à Malle, pis t’as bien ri. Et c’est là qu’un grand gaillard arrive et s’assoit confortablement en commandant une bière de Micro-brasserie.
Il te parle de son enfance à Blainville, là où son voisin dans l’temps était Patrice Laliberté. El’ gars que tu vas retrouver dans la section « Des Images », à travers les prochains articles et qui a dans son CV de réalisateur, La Boite à Malle. Donc, lui, Patrice Laliberté, c’était le tyran. Il faisait peur à notre gars, Gabriel D’Almeida Freitas. Exotique comme nom, pour un dude de Blainville. Ceci dit, c’est avec le temps et une amitié liée à un certain Guillaume Laurin, qu’une fraternité s’est formée. Puis, La Boîte à Malle fut l’œuf pondu par nos deux gaillards et une équipe.
Si on refait le schéma chronologique de notre grand ténébreux, il y a bien du parcours qui a été accompli. C’est un gamin travaillant. À travers ça, il y a un collège dans la poche : Lionel Groulx, en Cinéma. Enchaîné d’un A.E.C. à Rivière-du-Loup en Animation. Pour poursuivre à l’École Nationale de l’Humour. Cependant, Gabriel c’est un gars qui aime aller plus loin. Il a créé un numéro de Mime, « violent », qu’il te dit. Ce mime, l’a transporté à travers les auditions du Cirque du Soleil. Pour finir dans la Banque des artistes. Et à travers l’humour, il a su se démarquer auprès de nos Ancêtres, les Frenchs d’Europe, en gagnant le premier prix au Festival de Lourdes.
Pour lui, l’humour c’est un parcours prit pour l’amener là où il veut aboutir : Le jeu.
Parce que le jeu amène à conjuguer avec ce qu’il manie le mieux : Le malaise.
Il aime ça le p’tit, les malaises. Les silences. Les mal aizzes. Les silençes. Les malèses. Les çilensses. Les malhaises.
L’humour, c’est pour lui une constance. Une toile qu’il peint, qu’il te présente, et si t’aime pas; Bin tant pis, il va en faire une autre! Parce que Monsieur D’Almeida Freitas, s’amuse. Il te l’a dit, puis répété. Même son fond d’écran te le crie : N’oublie pas de t’amuser !
Il se dit touche-à-tout et un artisan de la blague. Il aime se donner le défit de créer ses propres contrats. Il s’en est inspiré de Jacques Brel et Andy Kaufman. Parce qu’ils sont audacieux. Provoquants. Ils ont su modeler leur art à leur manière. Et c’est un peu de ces influences qui ont fait que notre p’tit homme a eu les trippes pour aboutir là où il est. Il a un CV qui prend de l’épaisseur grâce à ses participations en écriture pour LOL, Les détestables, Saturday Night Life et En mode Salvail. Sans oublier que c’est en étant scénariste pour LOL, qu’il a lancé l’idée qu’il pouvait y jouer. Alors maintenant, il joue. Aussi, tu vas retrouver sa belle gueule au ZooFest. Car, il fera parti des 60 Humoristes | 60 Minutes.
Et c’est une fois que tu as terminé ton latté glacé et lui bien entamé sa bière, que tu lui demandes où est-ce qu’il se voit à ses 45 ans. C’est là qu’il te répond : « J’vais être prof de physique ».
Prof de physique.
Pourquoi pas !
Juste après avoir fait son premier et dernier One man show. Juste un.
Parce qu’il aime mieux se casser la gueule, plutôt que de se faire mal. Il faut oser.
Et 3 mots pour te décrire ?
Malaise.
Chance.
Pas de talent.
Et pour finir, mon jeune sage ?
Il termine ça avec une judicieuse citation de Batman :
« Une chute aide mieux à se relever. »
P.S. Quand je lui ai dit que j’avais reçu des commentaires concernant le fait que mes textes étaient trop longs, il m’a dit : « Fais-en un plus long. »
Te voilà à lire 686 mots.
Là tu peux retrouver Gabriel, il sera ici très bientôt.
http://zoofest.com/en/artists/gabriel-dalmeida-freitas
crédit photo : Marie-Ève Rompré
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Juin 2015
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